Je suis une légende (The Last Man on Earth)
- Scénario William F. Leicester, Richard Matheson (d'après l'oeuvre
- Image Franco Delli Colli
- Musique Paul Sawtell, Bert Shefter
- Montage Gene Ruggiero, Franca Silvi
- Production Produzioni La Régina, Associated Producers
- De Ubaldo Ragona & Sidney Salkcow
- Avec Vincent Price, Franca Bettoia, Emma Danieli, Giacomo Rossi-Stuart, Umberto Raho
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Etats-Unis, Italie. 1964 . 1h 26 min . 35 mm
- Déconseillé aux âmes sensibles
- Version Originale Sous-Titrée
Trois adaptations du même roman de Richard Matheson, Je suis une légende (1954), trois variations cinématographiques sur le même thème du dernier homme, seul rescapé d’une pandémie qui a fait du monde le royaume nocturne des vampires. Qu’il s’appelle Robert Morgan (dans la version de 1964, incarné par un magnifique Vincent Price) ou Robert Neville (dans les deux versions suivantes, respectivement avec Charlton Heston et Will Smith), l’unique être humain immunisé contre l’épidémie générale de vampirisme vit le jour et se cloître la nuit. Ses errances diurnes dans une New York ou une Los Angeles désertes sont chaque fois hypnotiques : il est à la dérive parmi les vitrines des magasins et les rayons des supermarchés, il chasse des daims ou des fauves dans les rues de Manhattan envahies par la végétation… La nuit, en revanche, est le moment où l’on retient son souffle : enfermement, calfeutrage, attente anxieuse ou ― lorsque le dernier homme finit malgré tout par s’exposer au danger ― fulminantes explosions de violence. Entre le lent décompte des jours qui passent (toujours les mêmes quand on est seul) et les précipitations des agressions nocturnes, ces trois variations proposent une expérience singulière de la temporalité filmique.
Peter Szendy
The last man on Earth, immunized against the pandemic, tries to survive in a post apocalyptic city, despite the endless attacks of the contaminated.
Traduction réalisée par les étudiants de l'IUT Infocom de la Roche-sur-Yon